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07 septembre 2021

Histoire du livre sur Sainte Barbe exposé dans la vitrine de notre association

 

Ernest Georges Hallé, (Promotion 1947) a effectué une bonne partie de sa carrière (20ans) en tant que directeur des Mines de Bou Arfa au Maroc.

Un jour, le 24 avril 1956, il accueille un père blanc de l’abbaye de Tlemcen et lui fait visiter l’exploitation. Pour le remercier le père lui offre deux exemplaires d’un  ouvrage relatant la vie de Sainte Barbe, ouvrage réalisé en 1952 sur les presses de l’imprimerie Georges Frères à Tourcoing au profit du monastère de Saint Benoît à Tlemcen.

Ernest en offre un exemplaire à Jean Collas (promotion 1953[1]) qui fut son chef d’exploitation pendant 10 ans, lequel le remet à l’association des anciens élèves de l’École des Mines d’Alès  à l’occasion du séjour  de mineurs d’Alès de 1953 à 1959. C’est l’ouvrage que j’ai retrouvé à Alès.

Ernest m’a dit avoir offert le second exemplaire en sa possession à notre école, mais on n’en a pas retrouvé trace.

En janvier 2020, à la suite d’un arbitrage  judiciaire, je fus désigné administrateur provisoire de l’association « IMT Mines Alès Alumni » en tant que personnalité qualifiée avec 6 anciens élèves de l’école des Mines d’Alès, avec mission de gérer provisoirement l’association et  de rédiger de nouveaux statuts afin de mettre fin à une querelle entre anciens élèves qui durait depuis plusieurs années.

Le conseil d’administration provisoire m’élut trésorier en janvier 2020 et je participais donc en tant que membre du bureau au suivi de l’élaboration des nouveaux statuts et règlement intérieur de l’association. Ma mission prit fin mi 2021 avec l’adoption par une assemblée générale extraordinaire de ces nouveaux textes et l’élection d’un nouveau conseil d’administration composé exclusivement d’élèves et d’anciens élèves des Mines d’Alès.

Pour me remercier de ma contribution à la gestion de l’association alésienne et à l’apaisement des tensions entre anciens élèves, son directeur, Erwan Busson, m’offrit ce livre que je décidai aussitôt de remettre à notre association, ce que je pense Ernest aurait souhaité.

 

Jean-Claude Duriez

Promotion 1971

 

 

[1]L'association a retrouvé la trace de  Jean Collas dans l’annuaire parmi les décédés de la promo 1952 et non pas 1953 comme indiqué sur la page de garde du livre.