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03 avril 2023

David MICELI, promotion 2001

[Interview réalisée en 2020]

 

Bonjour David. Tu as été diplômé en 2003 d'IPHC (devenue InGHenia, filière par apprentissage d'IMT Lille Douai). Comment imaginais-tu alors ta carrière ?

Je pensais intégrer d’emblée une équipe en tant que Manager ligne de production industrielle car toutes mes études étaient orientées vers cela et c’est bien ce que je voulais faire.

Je suis féru d’aéronautique depuis l’enfance et une opportunité dans ce secteur s’est offerte à moi , à l’étranger, pour intégrer une équipe de Méthodistes.

Ma connaissance du logiciel CAO-DAO CATIA m’a beaucoup aidée et apportée.

 

Tu travailles depuis 2006  chez Assistance Aéronautique et Aérospatiale. Comment as-tu évolué et en quoi consiste ton poste de Responsable de site ?

Après avoir œuvré en tant qu’Ingénieur Méthodes pendant 4 ans, mon responsable de l’époque (sur le départ) m’a demandé de reprendre sa place en tant que Responsables de Sites.

Les sites sont des « chantiers » sur lesquels notre société intervient. Ces chantiers peuvent être localisé sur une base militaire, civil, ou in situ société/client/donner d’ordre AERO etc. ; et cela partout dans le monde.

J’étais moi-même sur un chantier  pour le démarrage Embraer 170/190, en tant qu’Ingénieur Méthodes, pour le projet d’optimisation générale ligne de production.

Le responsable de Site(s) déploie et fais appliquer la méthodologie de travail (selon les métiers engagés pour le chantier), les process qualité, la politique RH … bref la politique générale de la société.

J’avais plusieurs sites à mon actif, en France et en Belgique.

Aujourd’hui je suis Responsables d’Affaires (techniques) secteur Aéronautique, monde entier.

Je gère toujours des sites mais j’y mets maintenant la maîtrise pouvant gérer à ma place/sur place.

 

Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui souhaitent prendre des responsabilités au cours de leur carrière ?

De la rigueur et de la discipline.

De l’opiniâtreté et de l’humilité.

Maitriser au moins une langue étrangère (anglais de préférence).

Une 2ème langue d’un pays émergent serait ensuite l’idéal !

Un brin d’opportunisme.

Savoir saisir les occasions, même si en l’état elles peuvent être en-deçà de vos prétentions. Il faut dès lors réfléchir au « coup d’après » car pour les meilleurs ce sont bien souvent des tremplins !