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03 août 2023

Valérie MONTE, promotion 1997

[Interview réalisé en 2020]

 

Bonjour Valérie. Comment perçois-tu l'évolution de l'école ?

Effectivement, depuis notre promotion « ENIC » de 1997, l’école a connu quelques transformations majeures.

Pour ma part, il me semble primordial d’évoluer afin de s’adapter voir d’anticiper ce que sera l’ingénieur de demain.

Regrouper au sein d’une même école, les Mines de Douai et Telecom Lille est un vrai challenge mais clairement une excellente stratégie.

Les domaines proposés de part et d’autre offrent aux ingénieurs toute la diversité et la curiosité technologie nécessaire pour anticiper l’évolution de notre société.

 

Tu es maintenant adjointe du pôle en charge de la connectivité interne à la Société Générale. En quoi cela consiste-t-il et comment es-tu arrivée à ce poste ?

Le pôle « Server Connectivity » a en charge toutes les infrastructures réseaux et sécurité du SI interne de la SG (Build et Run).

Nous avons la chance d’être au cœur de la transformation de la banque, ce qui nous permet d’étudier et déployer les nouvelles technologies Datacenter.

Pour ce qui est du poste, je suis arrivée en 2016 à la SG, en tant que responsable des opérations sur le SI Externe (encadrement des équipes production).

Suite à une réorganisation qui est survenue un an plus tard, on m’a proposé d’évoluer vers ce poste, plus complet en terme de périmètre de responsabilité et d’intervention, et je ne le regrette pas.

 

Est-ce qu'être une femme dans le milieu des télécoms procure une approche différente ?

Grande question que celle-ci !

Une chose est sûre, la mixité et la complémentarité homme/femme est un réel atout au quotidien que ce soit dans le domaine managérial et/ou technique.

Au sein de mon département, mais plus globalement à la Société Générale, c’est un axe de développement porté et appuyé depuis plusieurs années.

Au-delà de l’approche différente, je pense qu’être une femme dans le milieu des télécoms voir du numérique est une vraie richesse humaine à la fois pour soi-même et l’entreprise.

Nous sommes encore trop peu et ce, malgré le fait que les « préjugés » encore présents à mes débuts, soient maintenant plutôt « une espèce en voie de disparition » dans nos domaines.